L'AMITIE

L’amitié est une douce chose, c’est une fleur de prix que l’on cultive à deux. 

L’amitié est une magnifique fleur

Que l’on aime regarder quand notre soleil intérieur est voilé

Que l’on aime respirer pour reprendre notre souffle

Si le chemin est trop dur à monter

L’amitié se donne et jamais ne peut se monnayer

Les amis fidèles comblent notre cœur et nous donnent des ailes

Un regard de pure amitié éclaire celui qui le donne et celui qui le reçoit

On peut tout confier à un ami, il ne nous trahit jamais

L’ami est loyal, sincère et fidèle

L’amitié nous enrobe de douceur et de paix

Le monde se meurt par manque d’amitié

La compréhension d’un ami apaise l’âme

Donnons de l’amitié sans jamais nous lasser

Toutes ces belles phrases sur l'amitié ont été écrites par des personnes âgées résident en Maison de Retraite.

LES JEUX DU JE

Le temps du je

Je me souviens

D’un arbre penché sur mes jeux

D’une aubépine dans tes cheveux

Nous avions l’âge des petits riens

Qui suffisaient à nos passions

Ton cœur et mon cœur          Rien d’autre

Qui battaient à l’unisson

L’herbe verte sous nos pieds

Et dans nos mains ouvertes

Fleurissaient les printemps

Doux de nos émois

L’enfant des jeux         L’enfant des riens

C’était toi et c’était moi

C’était hier 

Un arbre penché sur mes jeux

Je me souviens         Tu me rappelles

Cet enfant bleu qui m’interpelle

C’était hier

L’enfant des je

Poème de Camille Colher

JUGEMENT

Suffirait-il d’honnête présomption

Pour que toute sagesse soit réduite à néant

Pour que parole d’homme

Soit énoncée en honteux verdict

Suffirait-il d’inépuisable discrédit

Pour que toute logique soit inconcevable

Pour qu’en droit de mort    condamné

Soit un homme soumis

Il est ainsi d’invraisemblables inepties

Qui tombent en sentences interdites

Et de saines malversations

Qui jamais n’auront de mémoire coupable

Peinture et poésie de Camille Colher.

Portrait

Et si je me trompais de sens ? Si cet enchevêtrement de lignes ne conduisait qu'à un vulgaire amoncellement de détritus, foisonnant dans ma tête comme des milliers de couleurs éparses. Toujours cette recherche, cet aboutissement sans fin qui jamais n'aboutit.