Le temps du je
Je me
souviens
D’un
arbre penché sur mes jeux
D’une
aubépine dans tes cheveux
Nous
avions l’âge des petits riens
Qui
suffisaient à nos passions
Ton cœur
et mon cœur Rien d’autre
Qui
battaient à l’unisson
L’herbe
verte sous nos pieds
Et dans
nos mains ouvertes
Fleurissaient
les printemps
Doux de
nos émois
L’enfant
des jeux L’enfant des riens
C’était
toi et c’était moi
C’était
hier
Un arbre
penché sur mes jeux
Je me souviens Tu me rappelles
Cet
enfant bleu qui m’interpelle
C’était
hier
L’enfant
des je
Poème de Camille Colher
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