jeudi 29 novembre 2012

Un livre : "LE CHEMIN"


  Un livre surprenant, qu'il ne faut pas hésiter à lire, pour ceux qui veulent passer un agréable moment. C'est une histoire d'amour, mais également un témoignage poignant.


Quatrième de couverture :

Une poupée ?... non, ce n’est pas cela qui déterminera son destin.
« Il est spécial Ludo »
Cette petite phrase de la cour de récréation est son devenir.
Une enfance, une adolescence à ne savoir quelle orientation sexuelle prendre.
Et ce corps indomptable, avec ses passions, ses déchirures et ses trahisons !
Combien d’années encore seront nécessaires pour trouver le chemin, celui qui
conduit à l’apaisement ?.



 Extrait :

 ... Mais le temps passa et emporta avec lui l’âge des poupées et des contes de Solfège. Je quittai un monde à peu près acceptable pour un monde parfaitement inconfortable, celui de l’adolescence. Tant de mystères restaient à découvrir que je ne cessais de m’émouvoir. Je pris la mesure des manques qui étaient les miens, payant ainsi le prix de mon isolement. Je ne savais pas où je mettais les pieds. Le danger des troubles qui s’installent, des ailes qui se brûlent, j’en ignorais même jusqu’à leur existence. J'étais incapable d'assumer les libertés que prenait mon corps et je les tenais pour étrangères...

PS :   Si vous êtes sages, vous aurez un autre extrait la prochaine fois !...
          
           En attendant, vous pouvez vous procurer le livre sur le site www.thebookedition.com 
           Titre du livre : "LE CHEMIN" de D. Teulé

Bonne lecture à vous tous.

mercredi 28 novembre 2012

Peinture : suite de l'évolution.



Ce n'est pas encore parfait, loin de là, mais l'approche d'une technique se fait sentir. Il y a dans les couleurs, les reliefs, des incidences, involontaires, qui ne trompent pas. Il faudrait parvenir à ce que cela soit vraiment volontaire, et là, il n'y aurait plus à se poser de question. Mais la peinture n'est-elle pas également ces instantanés, dont il faut savoir capter l'image et qui surprennent par leur venue mystérieuse ?

dimanche 25 novembre 2012

POEME : à un enfant de la balle



Le cirque était là, dans ma ville. Cet enfant aussi était là, tout comme moi, je n'étais qu'une petite-fille de la cité d'à côté. Je le regardais jouer avec des ballons, il était aussi léger que ses ballons. Il riait, je ne sais pas s'il était heureux, mais il semblait l'être. Et je suis repartie dans ma maison, sans ballon, juste avec le souvenir. Le lendemain, déjà, l'enfant avait disparu et le cirque aussi.
Voilà, comment, des années plus tard a pu naître un poème.



"Le grand cirque"   CHAGALL Marc



Tentative de description d’un enfant de la balle

Si j’avais su dire
J’aurais décrit ton corps
Si j’avais su croire
J’aurais inscrit ton nom
Enfant de la balle
Ton vol emporte mes voiles
Des bulles de savon s’irisent au soleil
Et si j’avais ton nom
Je dirai les étoiles
Et ton corps s’inscrirait
Dans le creux de mes mains
Enfant des lumières
Tes couleurs étincelles
Forment le brasier de mes nuits incendies
Et si j’avais ta flamme
Je brûlerais les jours
Et jamais ton corps
Ne ferait cendre
Enfant de toujours
Mes envols sont les tiens
Mes astres naîtront des tiens

samedi 24 novembre 2012

PEINTURE : évolution

En matière de peinture, l'évolution est souvent délicate. Se déterminer dans un style particulier, qui n'appartient qu'à soi, n'est pas toujours chose aisée. Passer de l'impressionnisme à l'abstrait, c'est comme prendre sa liberté, en laissant son esprit s'envoler : la recherche des couleurs, la recherche du mouvement sont pour la main de réels plaisirs, encore faut-il savoir la faire obéir ! Le cap est difficile à passer, essentiellement quand on n'est encore qu'amateur.


vendredi 23 novembre 2012

POEME : souvenirs des mes jeux d'enfant


Le temps du je

Je me souviens
D’un arbre penché sur mes jeux
D’une aubépine dans tes cheveux
Nous avions l’âge des petits riens
Qui suffisaient à nos passions
Ton cœur et mon cœur          Rien d’autre
Qui battaient à l’unisson
L’herbe verte sous nos pieds
Et dans nos mains ouvertes
Fleurissaient les printemps
Doux de nos émois
L’enfant des jeux         L’enfant des riens
C’était toi et c’était moi
C’était hier 
Un arbre penché sur mes jeux
Je me souviens         Tu me rappelles
Cet enfant bleu qui m’interpelle
C’était hier
L’enfant des je

L'enfant des jeux, celui dont l'empreinte reste indélébile,
celui qui jamais ne nous quittera et dont il est toujours 
temps de se souvenir.
C'est en pensant à lui que j'ai écrit ce poème, à lui et à 
tous les enfants du monde entier à qui je voudrais l'offrir.