Au
rythme des vagues, les amarres rompues, les illusions perdues,
Ce
navire fantôme, surgi de nulle part, tanguait.
Voiles
tirées sur l’infini, il fendait l’horizon de sa fuite,
Poursuivant
sa dérive de nuages noueux en soleils fictifs.
Guidé
par un lointain néant, il virait de cap.
Dans
ce crépuscule doré, soulevée par les vents,
Sa
coque frémissait sous de furieux présages.
De
pernicieux pouvoirs menaient d’humiliantes comédies,
Transformant
ce radeau en éphémère luciole.
Cette
ombre sauvage au surprenant métabolisme,
Ce
combattant outrancier des forces océanes,
Disparaissait
en conjonctures transversales.
Il
rejoignait les fonds, en coercitives emballées,
Pour
un pacte soupçonneux avec les profondeurs.
De
subtile trahison en sereine contemplation,
Entrainés,
meurent ceux qui t’adulent
Mer
souveraine aux noces barbares
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