Mille
feuilles à mes yeux tombent
L’aube
sonne le crépuscule
Du
ciel s’abattent des ombres
Aux
larges couleurs sombres
Aux
étoiles s’accrochent des sentinelles
La
nuit bleue devient jouvencelle
Oubliant
ses années lumières
Où
s’allumaient des perles éternelles
La
romance n’est plus qu’errance sans nom
Creusant
des solitudes sans fond
Où
se vautrent nos âmes en perdition
Où
s’affalent nos penchants vils poltrons
La
parole se vomit aux autels maudits
Les
mots eux-mêmes se font maudits
La
loi du bâillon s’impose au proscrit
Et
la main se refuse à l’écrit
Plus
aucun bruit ne circule
La
clameur éteinte se carence
Les
voix du poète se fissurent
Nul
ne connait l’ampleur du silence.
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