mercredi 6 février 2013

J'irai




De la lande vide à l’épaisse forêt
De la blancheur des pôles au sang rouge des canyons
J’irai déposer mes peines
Je prierai au bord du Nil
Je remplierai le désert de mes larmes
Et succomberai au festin des hyènes
Les vents souffleront mes cendres
Et j’irai
Dans la parure des plus beaux jours
Vers un ailleurs imaginaire
Et j’irai
Vers lui déposer mes songes
Mon âme survivra au moi anéanti


1 commentaire:

  1. Très joli, mais triste à la fois. Le poème (de qui ???) nous transporte dans des horizons terrestres dont tout un chacun sait apprécier la beauté. Tous les jours notre âme s'imprêgne et filtre nos souvenirs pour ne garder que la substentifique moelle... rien que nos plus moments, à l'aube d'un nouveau monde.

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