De
la lande vide à l’épaisse forêt
De
la blancheur des pôles au sang rouge des canyons
J’irai
déposer mes peines
Je
prierai au bord du Nil
Je
remplierai le désert de mes larmes
Et
succomberai au festin des hyènes
Les
vents souffleront mes cendres
Et
j’irai
Dans
la parure des plus beaux jours
Vers
un ailleurs imaginaire
Et
j’irai
Vers
lui déposer mes songes
Mon
âme survivra au moi anéanti
Très joli, mais triste à la fois. Le poème (de qui ???) nous transporte dans des horizons terrestres dont tout un chacun sait apprécier la beauté. Tous les jours notre âme s'imprêgne et filtre nos souvenirs pour ne garder que la substentifique moelle... rien que nos plus moments, à l'aube d'un nouveau monde.
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